Affectation lauréats de concours 2021

Cette page explique la procédure d’affectation des lauréats des concours du CAPLP, CPE 2021, sous réserve de modifications introduites par la publication de la note de service (prévue normalement en avril 2021).

N’hésitez pas à contacter les militant-es du secteur Entrée dans le métier du SNUEP-FSU (capn@snuep.fr ).

Les candidats admissibles à la session 2021 et les lauréats d’une session antérieure en report de stage, doivent formuler des vœux d’affectation sur une plateforme nommée SIAL.
Dès les résultats d’admission parus, le ministère procède alors à l’affectation en stage dans une académie (dans le secondaire ou éventuellement dans le supérieur) ou positionne le lauréat en report de stage.

I) L’affectation en académie de stage dans le second degré

Selon votre situation et le concours que vous passez, vous pouvez être maintenu·e dans votre académie ou affecté·e selon votre barème

A) Le maintien en académie de stage

  • Situation des lauréats inscrits en M1 pour l’année scolaire 2020/2021 et lauréats des concours du CAPLP Externe, CPE Externe.

Ces candidats sont maintenus dans l’académie de l’université où ils sont inscrits en M1 (ou dans une académie francilienne si l’université est en Ile-de-France, l’affectation dans une des 3 académies franciliennes se fait au barème, voir B) ) afin de pouvoir y valider leur M2 pendant l’année de stage.
Pour cela, ils doivent déposer numériquement dans SIAL une pièce justifiant leur inscription en M1 pour l’année 2020/2021 (en PDF, pas plus de 500 Ko).

Vigilance :
Les lauréats du troisième concours ou des concours internes (CAPLP, CPE) ne relèvent pas de ce maintien automatique car ils sont dispensés de conditions de diplôme.

  • Situation des lauréats de la session 2021 justifiant d’une expérience professionnelle d’enseignement significative et lauréats d’un concours interne (ou d’un concours externe et déjà titulaire d’un M2)

Un lauréat d’un concours interne qui justifie d’une expérience professionnelle d’enseignement d’au moins un an et demi équivalent temps plein sur les trois dernières années dans la discipline de recrutement, est maintenu dans son académie d’exercice pour y faire son année de stage.

Le stage se fait alors à temps plein.

Vigilance :
Les lauréats de l’externe qui justifient d’une expérience professionnelle significative bénéficient également du maintien en académie à temps plein à la condition qu’ils soient par ailleurs déjà titulaires d’un M2. Dans le cas contraire, ils sont affectés au barème (voir B) à mi-temps et en formation à l’INSPE pour y valider un M2 .

  • Situation des lauréats déjà titulaires d’un corps d’enseignement

Ces lauréats n’ont pas à participer à cette opération et ne peuvent normalement pas se connecter sur SIAL. Ils feront leur stage dans l’académie dans laquelle ils sont titulaires.

B) L’affectation en académie de stage selon un barème

Sont concernés tous les lauréats qui demandent à faire leur stage dans le second degré et qui ne relèvent pas du maintien en académie (voir A).

Lors de la connexion sur la plateforme SIAL, les lauréats peuvent formuler jusqu’à 6 vœux d’académie. Pour chacun des vœux formulés correspondra un barème selon la situation du lauréat (rang au concours, situation administrative, situation familiale, situation médicale).

  1. Comment calculer son barème ?

Voici les différents éléments de barème pour l’affectation dans le second degré :

Pour tous les lauréats et sur tous les vœux, le rang de classement au concours :

Le nombre total des lauréats concours est divisé en décile c’est à dire en 10 groupes égaux.
Pour déterminer votre décile, faites le calcul suivant :

Si le résultat n’est pas un chiffre rond, arrondissez à l’entier supérieur pour avoir votre décile.

Par exemple, si vous êtes 48ème sur 180 admis, votre décile sera égal à 2.66

Le résultat n’est pas un nombre entier, on arrondit donc à l’entier supérieur et on obtient le 3ème décile.

DécilePoints
1er150
2ème135
3ème120
4ème105
5ème90
6ème75
7ème60
8ème45
9ème30
10ème15
Liste complémentaire5

Situation administrative au moment de l’inscription au concours :

  • Titulaires de l’Éducation nationale, de l’État, de la fonction publique territoriale ou hospitalière : 
    200 pts sur le vœu 1 qui doit correspondre à la dernière académie d’affectation en tant que titulaire.
  • Non-titulaires de l’Éducation nationale : 
    MA garantis d’emploi, contractuels enseignants, CPE et PsyEN du premier ou du second degré de l’Éducation Nationale, AED, AESH, ET à condition d’avoir exercé l’équivalent d’un an équivalent temps plein au cours des deux dernières années précédant la session du concours sur l’académie demandée en vœu 1 qui doit correspondre à l’académie d’exercice : 200 pts
    Les services accomplis en Greta, au Cned, dans l’enseignement supérieur ne sont pas pris en compte.

Situation familiale :

  • Rapprochement de conjoints : 150 pts
    Sont considérés comme étant conjoints, les lauréats qui sont pacsés ou mariés au plus tard le 30 juin 2021 ou en concubinage avec enfant né ou à naître et reconnu au plus tard le 30 juin 2021.
    Cette bonification porte sur le vœu correspondant à l’académie de travail du / de la conjoint·e ou celle d’inscription à Pôle Emploi, uniquement si placée en vœu 1. La bonification est aussi valable sur les académies limitrophes si elles sont mentionnées immédiatement après.
    Si votre conjoint·e travaille dans un pays limitrophe, il faut mettre en vœu 1 une académie limitrophe du pays pour bénéficier des points au titre du rapprochement de conjoints. Si votre conjoint·e travaille dans un pays non limitrophe, vous ne pouvez pas bénéficier de points de rapprochement de conjoints.
  • Enfants à charge : 75 pts par enfant à charge de moins de 18 ans au 01/09/2020 ou à naître et reconnu avant le 30 juin 2021.
    Cette bonification existe uniquement en cas de rapprochement de conjoints (voir ci-dessus) et s’ajoute à la bonification de rapprochement de conjoints.
  • Autorité parentale conjointe : 225 pts pour un enfant puis 75 pts par enfant supplémentaire.
    Pour bénéficier de cette bonification, il faut avoir un enfant à charge de moins de 18 ans au 1er septembre 2021 dans le cadre d’une garde partagée ou alternée.
    Cette bonification porte sur le vœu correspondant à l’académie de travail de l’ex-conjoint·e ou celle d’inscription à Pôle Emploi, uniquement si placée en vœu 1.

La bonification est aussi valable sur les académies limitrophes si elles sont mentionnées immédiatement après.

  • Parent isolé : 140 pts (indépendamment du nombre d’enfants).
    Cette bonification s’adresse aux lauréats exerçant seuls l’autorité parentale.
    Pour bénéficier de cette bonification, il faut avoir un enfant à charge de moins de 18 ans au 1er septembre 2021.
    Cette bonification porte sur le vœux correspondant à l’académie susceptible d’améliorer les conditions de vie de l’enfant, uniquement si placée en vœu 1. La bonification est aussi valable sur les académies limitrophes si elles sont mentionnées immédiatement après.

Situation médicale :

  • Travailleurs handicapés et bénéficiaire de l’obligation d’emploi : 
    1 000 pts sur le premier vœu.

Académie de M1 (uniquement pour les lauréats d’Ile de France)

  • Académie d’inscription à l’Université : sur l’académie où se trouve l’université dans laquelle les lauréats sont inscrits en M1 en 2020-21 : 65 pts
    Les lauréats inscrits en M1 en Ile de France ont 65 pts à compter de l’affectation pour la rentrée 2021 (au lieu de 60 pts précédemment). C’était une demande du SNES-FSU depuis plusieurs années afin d’éviter des égalités de barème et donc de diminuer le nombre de départage à barème égal.
  1. Que se passe-t-il en cas d’égalité de barème ?

En cas d’égalité de barème, les candidats sont départagés selon :

  1. la situation familiale
  2. le rang de classement
  3. l’ordre des vœux
  4. la date de naissance

III) L’affectation en report de stage

  1. Qu’est-ce que le report de stage ?

Les lauréats des concours peuvent demander un report de leur nomination en qualité de stagiaire. S’ils souhaitent bénéficier d’un report, ils doivent impérativement saisir cette option sur l’application SIAL dédiée à la saisie des vœux.
Les possibilités de motifs de report de stage diffèrent selon le concours passé.

  1. Les différents reports de stage possibles et les conditions pour l’obtenir
  • Reports au titre du décret n°94-874 du 7 octobre 1994
    Ces reports sont de droit, ils ne peuvent pas être refusés par l’administration
  • service national en tant que volontaire. Durée : 1 an renouvelable 1 fois. (article 3 du décret)
  • congé de maternité si grossesse au 1er septembre. Durée : 1 an. (article 4 du décret)
  • congé parental Durée : 1 an renouvelable jusqu’à la date d’expiration du congé parental. (article 21 du décret)
  • Reports pour conditions de diplôme
    Ces reports sont de droit, ils ne peuvent pas être refusés par l’administration
  • absence d’inscription en M2 à la rentrée 2020 pour les lauréats du CAPES/CAPET, concours CPE 2021. Durée 1 an.
  • absence de master de psychologie comportant un stage professionnel pour les lauréats des concours PsyEN. Durée 1 an.
  • Autre reports accordés par l’administration
    Tous les reports suivants ne sont pas de droit.
    L’administration peut les refuser pour nécessité de service. Il faut ainsi saisir l’option sur SIAL et formuler des vœux d’académies au cas où le report serait refusé.
    Ces reports ne sont pas accordés pour tous les concours.

D’après la Note de service du 12 juin 2020 publiée au Bulletin Officiel du 18 juin, ces reports sont :

  • études doctorales, pour les seuls lauréats de l’agrégation externe (à l’exception de l’agrégation externe spéciale) qui effectuent des études doctorales dans un établissement public français d’enseignement ou un organisme public français de recherche. Durée : 1 an renouvelable 2 fois.
  • préparation de l’agrégation, pour les lauréats des CAPES, CAPET, CAPEPS, CAPLP externes 2021. Durée : 1 an non renouvelable.
    ATTENTION : pour être admis à l’agrégation, il faut être titulaire d’un M2 à la date des résultats d’admissibilité de l’agrégation (à partir de mai)
  • terminer sa scolarité à l’ENS à condition d’être lauréat d’un concours externe (à l’exception de l’agrégation externe spéciale) et titulaire d’un M2 ou titre équivalent. Durée : 1 an renouvelable jusqu’à la fin du contrat avec l’ENS. Il peut être suivi d’un report pour études doctorales.
  • séjour à l’étranger pour les lauréats des concours externes 2021 titulaires d’un M2 ou d’un titre ou diplôme reconnu équivalent qui effectuent un séjour à l’étranger dans le cadre d’un programme d’échange universitaire. Durée 1an, non renouvelable, non cumulable avec un autre report.

Voir également l’Annexe E de la Note de service du 12 juin 2020.

  1. Les conséquences du report de stage sur la carrière

Une entrée décalée
Les lauréats en report ne sont pas rémunérés et ne cotisent pas pour leur retraite pendant leur année de report.
L’année de report n’est pas comptabilisée dans la carrière qui ne débutera qu’à l’entrée effective en stage du lauréat.

  1. Les obligations des lauréats en report de stage

Faire des vœux !
Il n’y a qu’une seule obligation : formuler des vœux d’affectation au printemps 2022 pour être affecté en stage à la rentrée 2022 ou justifier sa situation pour prolonger son report.
Les lauréats en report peuvent donc travailler.

IV) Comment être accompagné·e par le SNUEP-FSU ?

Il n’est pas possible de modifier vos vœux, ou votre situation personnelle, après la fermeture du serveur SIAL. Nous vous invitons vivement à contacter les militant-es du secteur Entrée dans le métier du SNUEP-FSU (capn@snuep.fr) bien avant la fermeture pour éviter toute erreur de votre part, et vous aider à saisir votre demande de la meilleure manière possible. En cas d’erreur, l’administration refusera de prendre en considération toute demande de révision d’affectation. Dans l’immédiat, et jusqu’à la publication de la nouvelle note de service (courant avril 2021, normalement), nous ne pourrons que nous fonder sur les règles habituelles.

Formation au Certificat d’Aptitude Professionnelle aux Pratiques de l’Education Inclusive (CAPPEI) pour les personnels enseignants des établissements du 2nd degré

Le recteur vient de publié une note de service pour préciser les modalités de candidature et de départ en formation « CAPPEI » pour les personnels du second degré public pour l’année scolaire 2021/2022. Depuis la création du CAPPEI (2017), il était impossible sur l’académie de Nantes pour un enseignant du 2nd degré de partir en formation. Le SNUEP-FSU a régulièrement dénoncé cette situation lors des différentes instances avec le recteur.

Nous accueillons cette note de service comme un premier pas vers le départ en formation pour nos collègues intéressé.es par celle-ci. Elle est publiée tardivement et laisse peu de temps aux collègues pour préparer leur candidature. Ce que la note ne précise pas, c’est le nombre de places qui sont à pourvoir. C’est une commission, présidée par Monsieur l’IA-DASEN de la Loire-Atlantique qui sélectionnera les candidats en fonction « des besoins identifiés par les départements » et « de la qualité éventuelle de faisant fonction de certains candidats  » .

Circulaire Formation CAPPEI

Après la promotion : le reclassement au 01/09/2021

Après la promotion à la Hors-Classe, les agents sont automatiquement reclassés dans leur nouvelle grille indiciaire, celle de la Hors-Classe, à l’échelon correspondant à l’indice égal ou immédiatement supérieur à celui détenu, avec conservation de l’ancienneté acquise dans l’échelon d’origine. Si cette ancienneté permet d’accéder à l’échelon supérieur, le reclassement est alors prononcé à cet échelon sans conservation d’ancienneté.

Ancienne situation  Classe Normale
Indice majoré
Nouvelle situation
au 1/09 /20
Hors Classe
Indice majoré
Salaire net (€)
11ème
(ancienneté > 2 ans 6 mois)
673 5ème  (sans ancienneté) 806 2829
11ème
(ancienneté < 2 ans 6 mois)
673 4ème  (ancienneté conservée) 715 2649
10ème
(ancienneté > 2 ans 6 mois)
629 4ème (sans  ancienneté) 715 2649
10ème
(ancienneté < 2 ans 6 mois)
629 3ème (ancienneté conservée) 668  2473
9ème
(ancienneté > 2 ans 6 mois)
590 3ème  (sans ancienneté) 668 2473

Quel évolution de carrière après le passage à la Hors Classe ?

Échelon HCIndiceDuréeTraitement net en € 01/01/21
3ème 668 2,5 ans 2 473
4ème
715 2,5 ans 2 649
5ème 763 3 ans 2 829
6ème
806 3 ans 2 991
7ème
(en janvier 2021)
821 3 047

Le reclassement en Classe exceptionnelle : comment ça marche

Après la promotion à la Classe Exceptionnelle, les professeurs PLP sont automatiquement reclassés dans une nouvelle grille indiciaire, celle de la Classe Exceptionnelle à l’échelon correspondant à l’indice égal ou immédiatement supérieur à celui détenu, avec conservation de l’ancienneté acquise dans l’échelon d’origine.
Si cette ancienneté permet d’accéder à l’échelon supérieur, le reclassement est alors prononcé à cet échelon sans conservation d’ancienneté.

Pour la promotion à la Classe Exceptionnelle au titre de l’année 2021, le reclassement prendra effet au 1er septembre 2021.

Ancienne situation  Hors
Classe
Indice majoré
Nouvelle situation
au 1/09/20
Classe Exceptionnelle
Indice majoré
Salaire net (€)
7ème8214ème (ancienneté conservée)8303081
6ème 806 4ème  (ancienneté conservée) 830 3 081
5ème
(ancienneté > 2 ans 6 mois)
763 4ème  (sans ancienneté) 830 3 081
5ème
(ancienneté < 2 ans 6 mois)
763 3ème (ancienneté conservée) 775 2874
4ème
(ancienneté > 2 ans 6 mois)
715 3ème (sans ancienneté) 775 2874
4ème
(ancienneté < 2 ans 6 mois)
715 2ème  (ancienneté conservée) 735 2 724

Tableau d’avancement à la Hors Classe rentrée 2021

Lignes directrices de gestion académiques

  • Elles définissent les critères pour accéder au tableau d’avancement à la Hors Classe.
  • Les éléments de barème y sont précisés dans l’annexe 1 relatives aux promotions et à la valorisation des parcours professionnels des personnels enseignants 1er et 2nd degré, des Psy EN.

Conditions requises

  • Tous les agents comptant au 31 août 2021 au moins deux ans d’ancienneté dans le neuvième échelon de la classe normale, y compris ceux qui sont stagiaires dans d’autres corps.
  • Pas besoin de faire acte de candidature.

Constitution des dossiers pour les agents pour lesquels aucune appréciation de leur valeur professionnelle a été portée, ni dans le cadre du 3ème rendez-vous carrière, ni dans le cadre d’une campagne d’accès au grade de la Hors Classe

  • Nécessité d’actualiser et d’enrichir les données figurant dans leur dossier en saisissant dans le menu « Votre CV », les différentes données qualitatives les concernant.

Calendrier prévisionnel 2021

  • Du 6 avril au 9 avril 2021 : ouverture du serveur I-Prof (pour la mise à jour du CV)
  • Du 12 avril au 16 avril 2021 : Évaluation par les chefs d’établissement et les corps d’inspection des promouvables pour lesquels aucune appréciation de la valeur professionnelle n’ été précédemment portée.
  • A partir du 19 avril 2021 : évaluation par les services académiques
  • 30 juin 2021 : résultats, ils sont consultables jusqu’au 31 août par tous les promouvables.

31 mars : Mobilisation EREA, montrons notre opposition

Rassemblement devant l’Hôtel de Région
MERCREDI 31 mars à 11 heures

La FSU appelle les personnels à se mobiliser le 31 mars 2021 devant le conseil régional.

Sous la co Présidence du Rectorat et du Conseil Régional, le Conseil Académique de l’Éducation Nationale (CAEN) a acté  la décision de fermeture de l’Établissement Régional de l’Enseignement Adapté des Sables d’Olonne.

En développant un argumentaire totalement à charge contre l’établissement et ses personnels, en imaginant une fermeture d’établissement public comme seule solution à des problèmes sérieux depuis plus de 10 ans, en ayant décidé avant même toute consultation, en se montrant incapable d’indiquer concrètement ce que pourraient être les perspectives d’avenir pour les élèves et la structure même d’un EREA public pourtant indispensable à l’accueil d’élèves au profil particulier en Vendée, le Rectorat n’a montré aucune volonté de dialogue et n’a ouvert aucune autre perspective que celle de la fermeture de l’établissement.

Pire, le Rectorat ne tient pas compte du vote du CAEN, qui s’est prononcé par 20 voix contre la décision de fermeture (9 pour et 7 abstentions), montrant ainsi combien le dialogue social au sein de l’Education nationale relève d’une bien piètre mascarade …

Confortée par le vote du CAEN, La FSU ne renonce pas à sa demande de surseoir à cette décision inacceptable pour les élèves et leurs familles, pour les personnels et pour le service public d’éducation en Vendée. La FSU continuera de peser en toutes circonstances pour exiger un moratoire permettant d’envisager, comme avancé par le Conseil Régional, l’ouverture d’un nouvel EREA en Vendée.

Pour peser dans les décisions, la FSU Pays de la Loire appelle les personnels des EREA de l’académie mais aussi tous les personnels de l’éducation nationale à se mobiliser le 31 mars 2021 devant le conseil régional de 11h à 14h.

La FSU a déposé un préavis de grève pour cette journée de grève, journée de défense du service public d’éducation, de l’enseignement adapté, des élèves en grande difficulté scolaire et des personnels sommés de muter.

Modalités d’inscription :

  • Transport gratuit pris en charge par les organisations syndicales
  • Inscription par courriel :
    – pour la Sarthe : fsu72@fsu.fr (indiquer le nombre de personnes, un numéro de téléphone et un mail)
    – pour la Vendée : fsu85@fsu.fr (indiquer le nombre de personnes, un numéro de téléphone et un mail)
    – pour le Maine et Loire : fsu49@fsu.fr ( (indiquer le nombre de personnes, un numéro de téléphone et un mail)

PERSONNELS VACCINÉS = écoles, collèges, lycées ouverts en toute sécurité !

École ouverte, personnels vaccinés

Devant l’ampleur de la crise sanitaire, il faut une mobilisation à la hauteur pour protéger tous ceux et celles qui sont aujourd’hui en première ligne comme les personnels de santé, de services et commerces de première nécessité ou ceux assurant et contribuant au service public, notamment d’éducation… Maintenir ouverts les écoles, les collèges, les lycées est notre préoccupation à toutes et à tous. Mais ceci ne peut pas se faire au détriment de la santé des personnels, des élèves et de leurs familles ! Cela passe par une remise à plat de la campagne et de la stratégie de vaccination.

Les écoles et les établissements scolaires restent des lieux clos dans lesquels élèves et personnels se côtoient tout au long de la journée multipliant ainsi les risques de contagion. Et alors que la situation épidémique s’aggrave, que le nombre de cas positifs en milieu scolaire augmente, que le variant anglais touche davantage les jeunes … Rien.

Pas de tests à grande échelle, pas de révision du protocole et de la règle des cas contacts ou des décisions plus strictes de fermeture de classe, pas d’allègement général des effectifs, aucune mesure améliorant l’aération et aucun personnel recruté pour renforcer la désinfection des écoles et établissements scolaires…

L’école est donc plus contaminante que les autres lieux collectifs. Il y a bien urgence à renforcer la protection des élèves et des personnels.

La priorité de vaccination pour les personnels promise par le ministre de l’Éducation nationale lui-même n’est toujours pas mise en place. Elle doit devenir effective.

J’exige l’accès au vaccin pour tous les personnels, je signe la pétition.

Je signe la pétition

Infos aux AESH sur leur salaire et les PIAL

La grille de rémunération a évolué depuis le 1er janvier 2021. Pour autant, vos salaires du mois de janvier et du mois de février n’ont pas vraiment évolué. La FSU informe les AESH de l’Académie de Nantes.

Information salaires

La grille de rémunération a évolué depuis le 1er janvier 2021. Pour autant, vos salaires du mois de janvier et du mois de février n’ont pas vraiment évolué.

 Pourquoi ?

  • La décision de l’évolution de la grille a été faite lors d’un Comité Technique Académique du 18 janvier ce qui ne permettait pas le versement sur la paie de janvier.
  • les arrêtés de changement d’indice n’ont pas été envoyés aux AESH pour valider le changement d’indice.

 Quand cela va-t-il apparaître sur la fiche de paie ?

  • En fonction de votre rattachement administratif (lycée de Laval, lycée du Mans ou SAE du Rectorat), l’évolution ne fera pas forcément à la même date. Cela dépendra de la capacité des services administratifs à gérer ces changements.

 Qu’est-ce que les services administratifs doivent gérés ?

  • L’envoi des arrêtés de chaque AESH au PIAL (ou à vous directement). Cet arrêté devrait être ensuite renvoyé sur la boîte électronique de chacun des AESH.
  • Les boîtes électroniques professionnelles n’étant pas accessibles par tous les AESH, une requête a été faite au service informatique pour permettre, normalement, l’envoi d’un courrier postal informant les AESH des modalités d’accès à la boîte électronique professionnelle.
  • L’arrêté de changement d’indice devra être signé puis renvoyé par voie postale pour valider la nouvelle paie. Sans retour de ce courrier par de changement d’indice => pas de revalorisation du salaire.

 Quel indice aurais-je ?

  • Nous invitons à reprendre le courriel envoyé le 8 mars dans lequel vous retrouverez la nouvelle grille indiciaire.

Exemple d’une situation concrète :
 Problématique : « Je viens vers vous pour un renseignement concernant la nouvelle grille indiciaire mise en vigueur. Après étude de celle-ci et consultation de mes bulletins de salaires, je constate que je suis toujours à l’indice 330 et ce depuis Janvier 2020. Je suis en poste depuis mai 2009 et en CDI depuis le 4/06/2015, cela fera donc bientôt 6 ans… »

 Réponse de la FSU : vous allez effectivement changer d’indice. Si je compte bien vous aurez pour les 5 premiers mois de l’année un indice à 346 puis sur la paie de juin l’indice 352 (pour 26/30ème). Ces changements devraient être effectifs avec rétroactivité sur la paie d’avril, au mieux…. Le fait que vous soyez à l’indice 330 correspond à l’indice plancher précédent qui est en-dessous du SMIC depuis le 1er janvier 2021. Vous devez normalement constater le versement d’une indemnité différentielle SMIC pour compenser une rémunération en-dessous du SMIC…

 Analyse de la FSU :

  • Le délai de mise en place de la nouvelle grille de rémunération prend un délai inacceptable. Cela ne vient pas du fait des personnels administratifs mais de l’insuffisance de personnels travaillant au service des AESH et de l’absence d’outils informatiques adaptés.
  • Nous dénonçons depuis des années l’écrasement de la grille de rémunération qui faisait qu’une AESH débutant le métier avait la même rémunération qu’une AESH ayant plus de 10 ans d’ancienneté. La FSU dénonce globalement une rémunération totalement insuffisante pour vivre de ce métier.

Autre sujet : les PIAL

Le ministère impose un contrat unique pour tous les AESH rattachés à un PIAL. Pas de contrat individualisé en fonction d’une situation particulière.

Les PIAL devraient également se mettre en place pour les AESH accompagnant des élèves dans l’enseignement privé.

LE 6 AVRIL 2021 MOBILISONS-NOUS POUR LES SALAIRES, L’EMPLOI ET LES MISSIONS PUBLIQUES

Communiqué intersyndical, le 24 mars 2021

Communiqué intersyndical, le 16 mars 2021

Si la crise sanitaire a de nouveau confirmé le rôle irremplaçable de la fonction publique et de ses agent·es, force est de constater que, pour l’essentiel et en dépit de discours lénifiants, le pouvoir exécutif poursuit sa politique libérale néfaste aux services publics.
Certes, contraint par la situation que nous traversons, il a fait quelques concessions par le biais de mesures permettant certaines améliorations.
Mais enfin, celles-ci demeurent parcellaires, quand elles ne sont pas source d’iniquités.
Surtout, sur nombre d’enjeux fondamentaux, le président de la République et le gouvernement maintiennent un cap gravement préjudiciable à la fonction publique.
Cela se traduit notamment par :
– La mise en oeuvre de la loi de transformation de la fonction publique attentatoire à la démocratie sociale, porteuse d’accroissement de la précarité, d’allongement de la durée du temps de travail et, plus globalement, qui remet en cause le statut général ;
– Le maintien et même l’aggravation de restructurations lourdes de danger pour les missions publiques ;
– La prolongation insupportable du gel de la valeur du point entraînant une perte de pouvoir d’achat inédite et un « rendez-vous salarial » dont la date, inconnue, semble s’éloigner chaque jour un peu plus ;
– Plus largement, des budgets 2022 qui se préparent sous le sceau de l’austérité avec, entre autres, de nouvelles suppressions d’emplois au programme.
Tout cela est absolument inacceptable !
C’est pourquoi, les organisations syndicales CGT – FA-FP – FSU – Solidaires souhaitent construire et élever le rapport de force pour qu’une tout autre politique soit mise en oeuvre.
C’est en ce sens qu’elles appellent à faire du 6 avril prochain une journée d’interventions et d’actions sous toutes les formes.
Cette étape transversale dans le processus de mobilisation sur les trois versants de la fonction publique pourra se traduire par des interpellations des élu·es et des préfets, des rassemblements, la grève partout où elle sera possible, des motions, etc.
À cette occasion, ensemble nous revendiquerons :
››› L’abrogation de la loi portant transformation de la fonction publique avec le maintien et le renforcement des commissions administratives paritaires et des comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail ;
››› La défense et le renforcement du statut général des fonctionnaires fondé sur les principes d’égalité, d’indépendance et de responsabilité garantissant aux citoyen·nes et aux usager·es la mise en oeuvre d’un service public impartial ;
››› L’octroi dans les projets de lois de finances et de financement de la Sécurité sociale 2022 des moyens budgétaires nécessaires à l’accomplissement effectif de toutes les missions dévolues aux trois versants constitutifs de la fonction publique et à la mise en oeuvre de services publics de pleine compétence et de proximité implantés sur l’ensemble du territoire y compris en Outre mer ;
››› L’arrêt des suppressions d’emplois, la mise en oeuvre d’un plan pluriannuel de recrutement de fonctionnaires, la titularisation des agents non titulaires ;
››› Le dégel immédiat de la valeur du point d’indice, la revalorisation significative des traitements, des salaires, des pensions et des retraites, l’égalité salariale entre les femmes et les hommes et la revalorisation des filières à prédominance féminine. C’est dans ce sens que nos organisations syndicales réitèrent leur demande d’ouverture d’une négociation salariale dans la fonction publique ;
››› L’égalité dans la fonction publique et la fonction publique comme outil de l’égalité au sein de la société.
D’autres choix sont nécessaires et possibles !
Partout où c’est possible, nos organisations appellent à construire aussi cette première journée de mobilisations avec les citoyen·nes, les usager·es, les associations, les élu·es, qui luttent pour la défense, la reconquête et le développement des services publics et de la fonction publique.
D’autres organisations syndicales de la fonction publique sont en cours de réflexion pour appeler les personnels à l’action. Nos organisations sont favorables à un tel élargissement et sont disponibles pour y concourir.

Le 6 avril 2021,
Ensemble, dans l’unité et la convergence
la plus large, personnels de la fonction
publique, citoyen·es et usager·es
AGISSONS ET PROPOSONS
UN AUTRE AVENIR
POUR LA FONCTION PUBLIQUE !

Quelle formation pour les enseignant.es ?

Avec la loi sur l’École de la confiance, la formation des enseignants a évolué : depuis la rentrée 2019, au prétexte d’hétérogénéité, les INSPE (Instituts Nationaux Supérieurs du Professorat et de l’Éducation) ont remplacé les ESPE (Écoles Supérieures du Professorat et de l’Éducation) et un dispositif de préprofessionnalisation a été mis en place. La mainmise idéologique par le ministre de l’Éducation Nationale sur l’institution des formations des enseignants est alors lancée.

Dans le cadre de la réforme de la formation, le MEN a modifié le niveau de qualification requis pour passer le concours, les épreuves de concours mais également le contenu des formations.

1°- Réforme des concours

Les nouveaux arrêtés fixant les épreuves des CAPES, CAPEPS, CAPET, CAPLP, concours CPE et CRPE ont été publiés au Journal Officiel le vendredi 29 janvier 2021 dernier. A partir de 2022, les concours d’enseignants seront retardés d’une année, passant ainsi du master 1 au master 2. Le Ministère de l’Éducation Nationale n’a tenu aucunement compte de la très large opposition qu’a suscité sa réforme, qui concernera les sessions 2022 et suivantes de ces concours.  

Les nouveaux concours seront organisés en quatre ou cinq épreuves (selon le degré d’enseignement), dont la dernière, passée à l’oral, sans préparation, sans contenu disciplinaire, didactique ou pédagogique, ressemble fortement à un entretien d’embauche. La FSU en avait demandé l’abandon. Cette épreuve porte sur « la motivation du candidat », sa capacité à « s’approprier les valeurs de la République [et] à faire connaître et faire partager ces valeurs » ainsi que sur « la qualité d’analyse d’une situation professionnelle ». Elle pèsera lourd dans le concours (coefficient 3 sur 8 pour les oraux), en comparaison de l’évaluation des savoirs à enseigner et des savoirs pour enseigner. La FSU se bat pour que cette épreuve d’ « oral d’entretien » ne se cantonne pas qu’à des réponses formatées.

La définition des épreuves était la dernière pièce qu’il manquait à la réforme de la formation des enseignant·es annoncée par Jean-Michel Blanquer à l’été 2018. Cette réforme qui porte le concours à la fin de la deuxième année de master, sans aucun dispositif ’accompagnement des étudiant-es qui se destinent à nos métiers, tel que le pré-recrutement que revendique la FSU, ne répond à aucune des urgences présentes : attirer davantage de candidat-es, et mieux les former avant et après le concours. Le nouveau Master MEEF, qui fait la part belle à l’alternance (ce qui permettra d’utiliser des étudiant-es non recruté-es dans des missions d’enseignement), et ces nouvelles épreuves, censément plus professionnelles, justifient aux yeux du Ministère, qu’après leur succès, les lauréat-es soient pour la plupart, affecté-es à temps plein en responsabilité de classe. L’entrée dans le métier des nouveaux enseignant-es sera donc sacrifiée, comme cela avait été le cas entre 2010 et 2014.

La FSU et ses syndicats n’acceptent pas cette situation et demandent à nouveau l’abandon de cette réforme.

2°- Réforme des masters MEEF

Les nouvelles maquettes de formation proposées par le MEN transformeront en profondeur la formation et la vision du métier : réduction du volume des formations, étudiant.es comme moyen d’enseignement …

Qui pourrait croire qu’une telle réforme permettrait de répondre aux enjeux d’attractivité pour le métier et d’amélioration qualitative du service public d’éducation ? Tout ceci est signe d’une entrée dans le métier par la précarité et sous-pressions.

3°- Quelles conséquences pour le travail des formateurs ?

L’arrêté ministériel du 28 aout 2020 impose que les équipes assurant la formation des enseignant.es soient constituées « pour au moins un tiers du potentiel d’heures d’enseignement de professeurs des 1er et 2nd degrés » ou de personnels exerçant en établissement « privilégiant les détenteurs de fonctions de professeurs des écoles maîtres-formateur ou professeur formateur-académique ». Des personnels choisis par l’employeur donc pour diffuser « la bonne parole » et remplaçables à tout moment ?

La question est celle de la place des « professionnels » dans les masters, de leur attractivité et leur reconnaissance, y compris en termes de décharges de temps de service et de compensations financières. Il est difficile de construire des collectifs de travail sans que soient identifiés et reconnus des temps d’articulation, de co-construction d’équipes. A l’avenir, la formation ne sera réduite qu’à la juxtaposition formelle de personnels de différents statuts, affaiblissant de ce fait le principe même de collectif de travail, de cohérence et de la qualité des formations master.

4°- Perpétuelle précarité des étudiants – Rémunération des étudiants

Pour la FSU, le projet Blanquer pour la formation des enseignant.es ne va faire que renforcer la précarisation de l’entrée dans les métiers de l’éducation, pour les étudiant.es d’abord, qui devront poursuivre leurs études en master, tout en ayant une ou des classes en responsabilité, dans une zone géographique parfois déjà éloignée de leur site de formation.

850 euros brut pour un.e étudiant.e en master en alternance, ce n’est clairement pas suffisant au regard de la charge de travail engendrée par la préparation des cours, du master et du concours pour certain.es.

D’autre part, ces nouveaux contrats par alternance dévalorisent le statut et ne garantissent pas l’avenir de la future génération d’enseignant.es.

Le recours accru à des précaires et de passage des lauréat.es issu.es de master MEEF à temps plein sont des moyens pour le MEN de baisser les postes aux concours une fois de plus.

La crise COVID aggrave la paupérisation fragilisant les viviers étudiants. Le Ministre Blanquer décale le concours en M2, mais quel financement propose-t-il aux actuels étudiants de L3, qui passeront le concours en 2023 ? Aucun.

Pour la FSU et ses syndicats, ce n’est pas ainsi que l’on rendra à nouveau attractifs les métiers de l’éducation.