CIRCULAIRE MOUVEMENT INTER

Mouvement inter 2021

Mouvement inter 2021

SAISIE DES VŒUX : du 17 novembre 12h00 au 8 décembre 12h00
Envoi des formulaires individuels de demande de mutation le 9 décembre.
Demande tardive de participation au mouvement, annulation de demande ou modification de demande sous conditions jusqu’au vendredi 12 février 2021.
Pensez à vérifier le barème retenu par l’administration et affiché sur I Prof/SIAM :

  • entre le 11 et le 24 janvier 2021, vous pourrez le contester si besoin (mail à votre gestionnaire au Rectorat) avec nos conseils,
  • une 2è période de vérification sera possible du 27 au 31 janvier 2021.
  • Aucun recours sur les barèmes ne pourra avoir lieu après le 31 janvier !

Résultats : à partir du mardi 3 mars 2021

(Cet article est en constante évolution pendant la période des mutations, nous vous invitons à le consulter régulièrement)

- Note de service mouvement inter : https://www.education.gouv.fr/bo/20/Special10/MENH2030236X.htm : BO avec les lignes directrices de gestion (LDG) et la note de service.

- la publication nationale SNUEP-FSU https://www.snes.edu/carriere/mutations/mutations-2021-les-publications-du-snes-fsu/

* Mutations 2021 : faire vérifier vos vœux et vos barèmes est devenu plus que jamais indispensable !

ATTENTION : La réforme de la fonction publique qui est entré en vigueur rend plus opaques les opérations de mutations. Plus que jamais, il est indispensable de vous appuyer sur le SNUEP-FSU et la force que lui donnent le nombre de ses élus et militants, leur expertise et leur disponibilité (accueil téléphonique quotidien dans nos locaux , stages réunions spécifiques dans l’académie, liste de diffusion, réponses aux questions par téléphone, mail et via les réseaux sociaux).

Cet accompagnement syndical est impératif pour que vos droits soient respectés, la transparence établie, et que la stratégie conseillée soit la plus efficace possible. De nombreux changements sont à noter cette année. Pour être informé, conseillé et accompagné, n’hésitez pas à contacter la permanence du SNUEP-FSU ou bien à rencontrer nos commissaires paritaires.

- Barres d’entrée dans les académies et par discipline des années précédentes => C’est ici

Les barres des années précédentes ne sont renseignées qu’à titre indicatif !!! Pour comparer les barres des années précédentes, il faut prendre en compte les changements, dont le barème minimum qui était de 14 pts au lieu de 21 certaines années. N’hésitez à regarder aussi les flux pour voir le nombre d’entrants sortants chaque année.

- Mouvement spécifique :
En parallèle du mouvement inter, vous pouvez participer au mouvement sur les postes spécifiques nationaux (hors barème, dossier à constituer)
Publication des postes spécifiques nationaux le mardi 17 novembre

- Fiche de suivi de base téléchargeable à nous renvoyer

fiche mouv inter 2021

CIRCULAIRE CLASSE EXCEPTIONNELLE

- La Classe exceptionnelle est accessible selon deux modalités :

Les conditions requises s’apprécient au 31 août de l’année au titre de laquelle le tableau d’avancement est établi.

  • Aux collègues étant au moins au 3e échelon de la hors-classe – nouvelle carrière – (2e échelon de la hors-classe pour les professeurs agrégés) et ayant été affectés au cours de leur carrière au moins 8 ans dans des conditions d’exercice difficiles ou sur des fonctions particulières.
  • À tous les autres collègues ayant atteint le dernier échelon de la hors-classe. Ces collègues n’auront pas besoin de faire acte de candidature : leur situation sera automatiquement examinée.

Pour le premier vivier :
L’appréciation qualitative porte sur le parcours professionnel, l’exercice des fonctions éligibles (durée, conditions, notamment dans le cadre de l’éducation prioritaire) et la valeur professionnelle de l’agent au regard de l’ensemble de la carrière.
L’examen du parcours professionnel de chaque agent doit permettre d’apprécier, sur la durée, son investissement professionnel, compte tenu par exemple des éléments suivants : activités professionnelles,
implication en faveur de la réussite des élèves et dans la vie de l’établissement, richesse et diversité du parcours professionnel, formations et compétences.

Pour le second vivier :
L’appréciation qualitative porte sur le parcours et la valeur professionnels de l’agent au regard de l’ensemble de la carrière.
L’examen du parcours professionnel de chaque agent doit permettre d’apprécier, sur la durée, son investissement professionnel, compte tenu par exemple des éléments suivants : activités professionnelles,
implication en faveur de la réussite des élèves et dans la vie de l’établissement, richesse et diversité du parcours professionnel, formations et compétences.

L’appréciation du recteur d’académie, que ce soit pour le premier ou pour le second vivier, se décline en
quatre degrés :
– Excellent
– Très satisfaisant
– Satisfaisant
– Insatisfaisant

Pour le premier vivier comme pour le second vivier, les appréciations « Excellent » et « Très satisfaisant » ne
peuvent être attribuées qu’à un pourcentage maximum des agents promouvables.

Le pourcentage des appréciations « Excellent » au titre d’une campagne s’élève à :
-20 % maximum des agents relevant du premier vivier ;
-5 % maximum des agents relevant du second vivier (non recevables au titre du premier vivier).
Le pourcentage des appréciations « Très satisfaisant » est fixé à :
-40% maximum des agents relevant du premier vivier ;
-30% des agents relevant du second vivier.

La position dans la plage d’appel est également valorisée.
Des points d’ancienneté sont attribués en fonction de l’ancienneté dans la plage d’appel, calculée sur la base de l’échelon détenu et de l’ancienneté conservée dans l’échelon au 31 août de l’année d’établissement du tableau d’avancement.
Les points liés à la valeur professionnelle et les points liés à l’ancienneté dans la plage d’appel s’additionnent pour établir le barème indicatif suivant : échelon et ancienneté dans l’échelon au 31 août de l’année d’établissement du tableau d’avancement.

Échelon et ancienneté dans l’échelon au 31 août
– Ancienneté dans la plage d’appel
– Valorisation de l’ancienneté dans la plage d’appel (sauf avis
Professeurs Insatisfaisant)

L’ancienneté dans la plage d’appel d’un agent ayant une appréciation Insatisfaisant n’est pas valorisée.
Valorisation de l’appréciation du recteur :
Excellent : 140 points
Très satisfaisant : 90 points
Satisfaisant : 40 points
Insatisfaisant : 0

Le tableau d’avancement à la classe exceptionnelle, commun à toutes les disciplines pour les corps enseignants, et aux deux viviers, est établi par le recteur pour les professeurs certifiés, PLP, PEPS, CPE et PsyEN et par le ministre sur proposition du recteur pour les professeurs agrégés.
Concernant ces derniers, le recteur propose au ministre, au titre du premier vivier, l’intégralité des dossiers des agents remplissant effectivement les conditions d’éligibilité et ayant une appréciation « Excellent », « Très satisfaisant » ou « Satisfaisant ».
S’agissant du second vivier, ils proposent au ministre 20% des
dossiers des promouvables, non recevables au titre du premier vivier (dont l’intégralité des appréciations « Excellent »).

Échelon spécial
– du grade de professeur certifié, PLP, PEPS, CPE et PsyEN de classe exceptionnelle
Le recteur formule une appréciation qualitative à partir du CV I-Prof de l’agent et des avis littéraux rendus par les inspecteurs et les chefs d’établissement ou, selon le cas, les supérieurs hiérarchiques, portés à la connaissance des agents.

Cette appréciation se décline en quatre degrés :
– Excellent ;
– Très satisfaisant ;
– Satisfaisant ;
– Insatisfaisant

Lorsque l’appréciation pour l’accès à l’échelon spécial est d’un degré inférieur à celle attribuée pour l’accès à la classe exceptionnelle, cette appréciation est motivée.

Le recteur s’appuie sur un barème, tenant compte de la valeur professionnelle des promouvables et de leur ancienneté de carrière.

Le recteur décide de l’inscription au tableau d’avancement des agents dont la valeur professionnelle et les acquis de l’expérience leur semblent justifier d’une promotion. Afin de fluidifier l’accès à cet échelon, une attention particulière est portée aux agents les plus expérimentés.

APRÈS LA PROMOTION : LE RECLASSEMENT
Le reclassement en classe exceptionnelle au 1er septembre s’opère à indice égal ou immédiatement supérieur, avec conservation de l’ancienneté. Si cette ancienneté permet d’accéder à l’échelon supérieur, le reclassement sera effectué à cet échelon sans conservation d’ancienneté.

Conseil académique

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Le SNUEP-FSU organise régulièrement un Conseil Syndical académique auquel peut participer tout adhérent qui souhaite s’informer, faire part de difficultés rencontrées dans son établissement, etc.
Pour y participer, il suffit de déposer la convocation reçue par mail au secrétariat de son établissement 3 jours au moins avant la tenue de l’instance et de compléter le formulaire fourni par l’établissement pour la demande d’autorisation d’absence. Une attestation de présence sera délivrée au cas où elle serait demandé par l’établissement. Le salaire est intégralement maintenu.

N’hésitez donc pas à y participer!

Bureau académique

BARON Isabelle, SEP du LPO MELKIOR GARRE
DJIVAS Michel, LP MAX JOSEPHINE CAYENNE
GENDRON Benoit, LPO LUMINA SOPHIE ST LAURENT DU MARONI
LEQUEAU Norbert, LPO ELFORT MANA
LOUDIYI Khalid, LP MAX JOSEPHINE CAYENNE
BOSSE Laurent, GLG AUXENCE CONTOUT
COUPRA Marina, LP MICHOTTE CAYENNE
GADGADI Henda, LP MAX JOSEPHINE CAYENNE
LORIUS Jérémie, LP MAX JOSEPHINE CAYENNE
NAVARRA ESCUER Marie, LP MAX JOSEPHINE CAYENNE
NEMORIN Sonia, LP JUMINER SAINT LAURENT DU MARONI
PICARD Véronique, LP MICHOTTE CAYENNE
VOYER Jean-JACQUES, LP LARIVOT MATOURY

POSTES ADAPTÉS

A la suite d’un congé maladie ou face à une situation personnelle ou professionnelle difficile, un professeur, CPE ou Psy-EN peut avoir besoin d’une adaptation de son poste ou de ses fonctions.
Des dispositifs existent, mais les moyens sont insuffisants pour répondre aux besoins des personnels.
Le calendrier qui oblige les personnels à faire leur demande quasiment un an à l’avance ne correspond pas à la réalité des situations médicales.

les demandes sont à formuler auprès du rectorat

Les décisions seront validées dans les CAPA des différents corps au printemps

Quelles sont les possibilités ? Quelles sont les démarches ?

Il faut distinguer aménagement du poste/allègement horaire et poste adapté.

Les aménagements de postes peuvent consister en plusieurs mesures :

  • une adaptation des horaires journaliers (par exemple pas plus de 4 heures par jour)
  • un aménagement de l’emploi du temps hebdomadaire : le temps de service reste complet, mais une partie (jusqu’au tiers de l’ORS) est consacrée à d’autres tâches. Par exemple un professeur certifié qui bénéficie de 2 heures d’aménagement effectue 16 heures de cours et 2 heures de soutien en groupes réduits.
  • un allègement de service (jusqu’au tiers de l’ORS) tout en gardant la totalité du traitement : Il s’agit d’une mesure exceptionnelle correspondant à un accompagnement limité dans le temps et non pérenne. Le professeur certifié peut ainsi effectuer 16 heures de cours au lieu de 18 s’il bénéficie de 2 heures d’allègement. Le calcul est adapté aux ORS des CPE et Psy-EN.
  • l’attribution d’une salle particulière, pour éviter les inconvénients liés aux déplacements
  • Pour les personnels titulaires de la RQTH et/ou BOE :
    • une mise à disposition d’équipement spécifique
    • une assistance humaine.

Les postes adaptés sont de deux types : le poste adapté de courte durée PACD et le poste adapté de longue durée PALD.

Les deux sont des mesures transitoires et doivent conduire à un retour vers l’emploi d’origine ou à une reconversion. Cela suppose que le bénéficiaire élabore un projet professionnel.

Le PACD est accordé pour un an, renouvelable 2 fois. Il peut conduire à une affectation dans un service de l’Éducation Nationale (poste administratif, CDI…) ou dans une autre structure dans le cas d’une mise à disposition (musée, bibliothèque, …).
Le PALD est accordé pour 4 ans, sans limite de renouvellement. L’affectation se fait dans un service de l’Éducation Nationale.

Attention, l’agent exerce à temps plein sur le poste occupé, sauf s’il bénéficie en plus d’un allègement. Par exemple, un professeur certifié sur un poste administratif fait 35 heures et non 18.
L’affectation au CNED est réservée aux personnels que leur état de santé empêche définitivement de revenir sur un poste classique. Le nombre de postes au CNED est très limité (aucune entrée au CNED l’an dernier). De plus, la spécificité des postes du CNED exige des compétences avancées en matière numérique.

Conséquences sur la carrière
L’entrée en PACD ou PALD entraîne la perte du poste. Au moment de la réintégration une bonification spécifique est accordée. Celle-ci est revue chaque année, mais on peut rappeler que depuis plusieurs années elle était de 1500 points sur la commune de l’ancien établissement ou du domicile (au choix).

L’avancement se fait normalement.
Les personnels en PACD ou PALD ne peuvent pas effectuer leur rendez-vous de carrière du 6° 8° ou 9° échelon.

Les personnels restent gérés et rémunérés par l’Académie.

Les allègements, aménagements et postes adaptés sont sans incidence sur la constitution des droits à pension : les périodes sont comptabilisées comme du temps plein.

Comment faire pour demander un aménagement de poste ou un poste adapté ?

Demandes à adresser à la DIPE avant le 4 décembre 2019.

Il est possible de demander plusieurs types d’aménagement : par exemple 2 heures d’allègement horaire + 2 heures d’aménagement horaire.
Constituer un dossier médical, confidentiel, transmis exclusivement au médecin de prévention sous pli cacheté, et un dossier administratif sans élément médical.

Transmettre les demandes de poste adapté ou d’aménagement de poste par voie hiérarchique (c’est-à-dire sous-couvert du chef d’établissement) :
dossier administratif

2-2-2 Dossier médical (1 second exemplaire)
Les chefs d’établissement, de service ou les directeurs de CIO transmettront également par voie
postale uniquement le dossier médical, sous enveloppe cachetée par l’intéressé(e), accompagné}

Les procédures peuvent paraître complexes, précisément pour les collègues confrontés à des difficultés de santé. N’hésitez pas à contacter le SNUEP : les militants vous aideront à accomplir les démarches et suivront votre dossier en commission.

FORMATION CONTINUE

Le Compte personnel de formation

Ce dispositif remplace l’ancien DIF (Droit Individuel à la Formation) depuis le 1er janvier 2017. Si les modalités de constitution du CPF sont comparables à celles du DIF, la manière de l’utiliser est très différente.

Comment s’alimente le CPF ?

L’agent (titulaire, stagiaire ou contractuel) acquiert chaque année un droit de formation équivalent à 24 heures, dans la limite d’un plafond de 120 heures, puis 12 heures les années suivantes, dans la limite d’un plafond total de 150 heures. Les droits accumulés au titre du DIF, avant 2017, ont été basculés dans le CPF. Chacun-e peut prendre connaissance du nombre d’heures à son crédit sur le site www.moncompteactivite.gouv.fr.
Le travail à temps partiel est assimilé à du temps complet pour la constitution des droits à formation.

Il est possible de compléter le CPF déjà acquis par anticipation des droits à acquérir sur les deux années à venir, dans la limite du plafond total de 150 heures. Pour un agent non-titulaire en CDD, l’anticipation ne peut dépasser les droits à acquérir au regard du contrat en cours.

En outre, dans le cas où la demande d’utilisation des heures « vise à prévenir une situation d’inaptitude à l’exercice [des] fonctions [de l’agent] » [[Article 22 quater IV de la loi n°83-634 du 13 juillet 1983 modifiée]], l’agent qui introduit sa demande peut bénéficier d’un crédit supplémentaire (dans la limite de 150 heures, qui s’ajoutent au premier crédit).

Une journée de formation correspond à 6 heures de formation, et à une journée travaillée, quelle que soit la durée du travail quotidien.

À quoi peut servir le CPF ?

Le CPF a pour objectif de soutenir les projets d’évolution professionnelle. Il permet donc d’accéder à toute formation, sauf celles relatives à l’adaptation aux fonctions exercées, pour préparer une promotion, une mobilité ou une reconversion professionnelle. Le caractère diplômant ou qualifiant de la formation suivie n’est pas obligatoire.

« Lorsque plusieurs actions permettent de satisfaire la demande de l’agent, une priorité est accordée aux actions de formation assurées par l’employeur de l’agent »[[Décret n°2017-928 du 6 mai 2017, article 6]].

Le CPF peut aussi être utilisé pour la préparation de concours et examens professionnels de la fonction publique, celle-ci apparaissant même comme « priorité » dans une circulaire de la Fonction Publique[[Circulaire du 10 mai 2017 relative aux modalités de mise en œuvre du compte personnel d’activité dans la fonction publique, NOR : RDFF1713973C]], après la prévention de l’inaptitude physique.

Le CPF peut être cumulé à un congé de formation professionnelle.
Dans le cadre de la préparation d’un concours, il est possible de mobiliser son CPF pour le temps de préparation personnelle (dans la limite de cinq jours), en plus des décharges accordées de droit[[Décret n°2017-928 du 6 mai 2017, article 2]].

Quand les formations peuvent-elles avoir lieu ?

Pour le SNES-FSU, les formations doivent avoir lieu en priorité sur le temps de travail, les textes le prévoyant explicitement ; le chef d’établissement doit donc autoriser l’agent à s’absenter, et apprécie la compatibilité de ces autorisations d’absence avec les nécessités de service (sans pour autant se prononcer sur la nature du projet ou son bien-fondé).

L’agent qui utilise son CPF sur son temps de travail bénéficie du maintien de sa rémunération ; si c’est en dehors de son temps de travail, il « bénéficie de la législation de la sécurité sociale relative à la protection en matière d’accidents du travail et de maladies professionnelles »[[Décret n°2007-1470 du 15 octobre 2007, article 3]].

Comment demander à en bénéficier ?

Le Ministère de l’Éducation Nationale n’a pas publié de circulaire générale. Chaque académie a mis en place ses propres procédures, en particulier concernant le calendrier : dans certaines, les candidatures peuvent être déposées toute l’année (mais bien avant le début de la formation), dans d’autres sont organisées une ou deux campagnes de candidatures. Il peut falloir faire la demande longtemps à l’avance, y compris l’année précédant la formation. Contactez votre section académique pour connaître le détail de la procédure.

Dans chaque académie doivent avoir été mis en place des « conseiller-e-s mobilités », ou « conseiller-e-s en accompagnement professionnel » . Le ou la rencontrer ne doit pas être un préalable à la mobilisation du CPF, sachant qu’il-elle ne participe pas à la décision touchant à la demande de l’agent.

Quels sont les critères d’attribution du CPF ?

Il est difficile dans l’immédiat de faire le bilan des pratiques académiques, que l’on commence à peine à observer. Les textes réglementaires mentionnent trois priorités, sans les hiérarchiser : la prévention de situation d’inaptitude à l’exercice aux fonctions, la validation des acquis de l’expérience et la préparation aux concours et examens (voir 2.1.2 ci-dessus). Le Guide de mise en œuvre du CPF des agents publics de l’État précise que « chaque situation doit être appréciée de manière fine en prenant en considération la maturité du projet (antériorité, pertinence, etc.), la situation de l’agent (catégorie, niveau de diplôme, situation géographique, etc.) »[[Edition 2017, p. 26]]. Cela signifie qu’une demande refusée peut être présentée plusieurs fois. Il est peut-être utile de solliciter, avant le dépôt de la demande, le ou la conseiller-e mobilité du rectorat.
Mais au-delà des considérations liées à qualité et la pertinence de la demande de formation, l’administration peut s’appuyer sur les nécessités de service, et le défaut de crédits disponibles.

Quel financement pour les actions de formation ?

La prise en charge, par les rectorats, des frais pédagogiques, est plafonnée à 1500€ par année scolaire au titre d’un même projet d’évolution professionnelle, dans la limite de 25€ par heure de formation[[Arrêté du 21 novembre 2018]]. Ces plafonds limitent donc l’amplitude des formation pour lesquels les droits à prise en charge sont demandés. Dans l’hypothèse où les frais pédagogiques excèdent ces montants, l’agent doit s’engager, au moment de la demande, à financer le complément.

Quelle prise en charge des frais annexes ?

L’arrêté du 21 novembre 2018 précise que « les plafonds par année scolaire mentionnés précédemment peuvent inclure, à la demande de l’agent concerné, les frais occasionnés par les déplacements nécessaires au suivi d’actions de formation autorisées par l’administration au titre du compte personnel de formation. » La plupart des circulaires académiques précisent cependant que seuls les frais pédagogiques peuvent être pris en charge. N’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre section académique.

Que faire en cas de refus ?

Un refus doit être motivé. La circulaire du Ministère de la Fonction Publique précise que « toute décision de refus opposée à une demande d’utilisation du CPF doit être motivée et peut être contestée devant l’instance paritaire compétente. Vous veillerez à respecter le délai de deux mois pour la notification de vos décisions »[[Circulaire du 10 mai 2017 relative aux modalités de mise en œuvre du compte personnel d’activité dans la fonction publique, NOR : RDFF1713973C]]. Si l’administration refuse consécutivement, pour la 3e fois, une même demande, elle doit saisir la CAP compétente. N’hésitez pas à saisir vos élu.e.s commissaires paritaires, par le biais des sections académiques du SNUEP-FSU.

Le congé de formation professionnelle (décret n° 2007-1470 du 15 octobre 2007)

Les agents titulaires et non-titulaires ont droit au congé de formation professionnel.

Le congé de formation est demandé à l’initiative de l’agent ; il permet de préparer un concours ou de suivre tout type de formation ; la demande est annuelle et est à effectuer auprès du rectorat, suivant des modalités diverses : renseignez-vous auprès de votre section académique du SNUEP-FSU

Conditions

Pour les premiers, agents titulaires, il faut avoir accompli au moins trois années de services effectifs en qualité de titulaire, de stagiaire ou de non-titulaire et faut s’engager à rester au service de l’État pendant une durée égale au triple de celle du congé. Les agents non-titulaires doivent justifier l’équivalent d’au moins trente-six mois de services effectifs à temps plein au titre de contrats de droit public, dont douze au moins dans l’Éducation nationale.

La demande doit comporter la nature de la formation demandée, sa durée, l’organisme de formation.

Durée du congé

La durée totale du congé de formation professionnelle ne peut excéder trois ans sur l’ensemble de la carrière. Le congé peut être utilisé en une seule fois ou réparti en plusieurs périodes tout le long de la carrière.

Ces périodes devront être d’une durée minimum équivalente à un mois à plein-temps ; ces périodes peuvent être fractionnées en semaines, journées ou demi-journées.

Rémunération

Seuls les douze premiers mois de congé sont rémunérés.

L’agent perçoit une indemnité mensuelle forfaitaire égale à 85 % du traitement brut et de l’indemnité de résidence qu’il percevait au moment de sa mise en congé. Le montant de cette indemnité ne peut toutefois excéder le traitement et l’indemnité de résidence afférents à l’indice brut 650 d’un agent en fonction à Paris.

En ce qui concerne les fonctionnaires précédemment en disponibilité et qui ont été réintégrés, la rémunération à prendre en compte est le traitement correspondant à l’indice détenu à la date de la réintégration.

Les fonctionnaires exerçant leurs fonctions à temps partiel et bénéficiant, durant cette période, d’un congé de formation professionnelle perçoivent l’indemnité mensuelle forfaitaire de 85 % calculée sur la quotité de rémunération correspondant au travail à temps partiel. Il en va de même pour les fonctionnaires qui percevaient une rémunération sur la base de leur quotité de travail à temps partiel le mois précédant le début de leur congé de formation professionnelle.

L’indemnité mensuelle forfaitaire n’est pas revalorisable en cas de hausse des traitements de la Fonction publique. Seule une modification affectant le traitement et l’indemnité de résidence perçus le mois précédant le congé de formation peut donner lieu à revalorisation du montant de l’indemnité mensuelle forfaitaire. Ne sont donc pas pris en compte les avancements ou promotions obtenus au cours de congé de formation.

Le supplément familial continue à être versé au fonctionnaire.

Modalités d’attribution

La décision d’attribution relève du recteur. Les critères d’attribution sont définis après consultation du Comité technique académique et sont variables selon les académies. Dans la plupart des cas, l’ancienneté de la demande est l’un des principaux critères pris en compte pour l’attribution du congé formation, notamment parce que les textes prévoient la nécessité pour l’administration de motiver sa décision au bout de trois refus.
L’administration cherche à détourner le droit individuel au congé de formation tel qu’il est prévu par les textes. Elle tend à faire prévaloir d’autres choix en définissant des « publics prioritaires », par exemple les personnels exerçant en établissements difficiles ou les personnels en réadaptation.

Les commissions administratives paritaires académiques sont consultées. Contactez la section académique SNUEP-FSU pour plus de renseignements sur les critères et modalités.

Bon à savoir

Les contingents de congés sont trop limités, alors que la demande est forte. De ce fait, il faut renouveler sa demande plusieurs années de suite pour avoir des chances raisonnables d’obtenir un congé. Les refus accumulés (pendant plusieurs années sans interruption) donnent plus de chance en général. N’oubliez pas de transmettre la copie de votre demande à la section académique du SNUEP-FSU.

Situation administrative

Le congé de formation professionnelle est une position d’activité.

Le temps passé en congé formation est pris en compte pour l’ancienneté (et pour l’avancement de grade et d’échelon ou pour l’accès à un autre corps pour les agents titulaires). Il compte également pour la retraite et donne lieu aux retenues pour pension civile.

Le congé formation étant assimilable au service accompli, il ouvre droit aux congés habituels (congé annuel, congé maladie…).

À l’issue du congé, l’agent titulaire retrouve son poste.

Allocation de formation dans le cadre de formations suivies pendant les vacances scolaires

Le décret du 6 septembre 2019, publié au BO du 3 octobre, instaure une allocation de formation pour les personnels enseignants qui bénéficient lors des périodes de vacance des classes, à l’initiative de l’autorité compétente ou après son accord, d’actions de formation professionnelle.

Ce texte prévoit que l’autorité compétente informe les personnels dès le début de l’année scolaire, des périodes de vacance de classes pendant lesquelles pourraient se dérouler des actions de formation et que la liste des formations se déroulant pendant ces périodes doit être présentée en CTM. La durée de telles actions de formations qui peuvent être imposées est limitée à 5 journées par année scolaire.

Le projet de décret présenté au Comité technique ministériel (CTMEN) du 12 juin 2019 avait été rejeté à l’unanimité. L’ensemble des organisations syndicales représentatives avaient ainsi signifié au ministre que le fait de rémunérer de telles formations ne rend pas acceptable leur caractère obligatoire.

Absence de garde-fou

Seules deux dispositions encadrent le planning de ces formations : « l’autorité compétente informe les personnels, dès le début de l’année scolaire, des périodes de vacance de classes pendant lesquelles pourraient se dérouler de telles actions de formation » et « dès lors qu’elles sont réalisées à l’initiative de l’autorité compétente, ces actions de formation n’excèdent pas, pour une année scolaire donnée, cinq jours lors des périodes de vacance de classes ».

Aucun délai de prévenance n’est prévu. Un rectorat peut donc prévoir de telles formations sur l’ensemble des périodes de congés scolaires, auquel cas il devient impossible de planifier ses vacances.

Cette absence de cadrage revient à donner à la hiérarchie un moyen de pression supplémentaire. En effet, l’arrêté qui fixe le taux horaire de l’allocation à 20 euros bruts précise qu’elle est plafonnée à 60 euros par demi-journée (50 € nets). Cela indique clairement que des formations courtes peuvent être envisagées, qui peuvent occasionner des frais (garde d’enfants, déplacement) supérieurs à l’allocation prévue, et peuvent être bloquantes pour l’organisation de la vie personnelle.

Qu’en pense le SNUEP-FSU ? Vrai enjeu – Mauvaise réponse

Le besoin de formation continue, pour l’ensemble des personnels est indéniable mais la charge de travail des enseignants est déjà trop lourde. Il n’est pas acceptable de se voir imposer des temps de formation non choisis selon des modalités managériales qui nient tout le travail déjà effectué par les professeurs pendant les vacances.

Le SNUEP-FSU revendique une formation continue étoffée et davantage adossée à la recherche, réellement accessible à tous. Elle ne doit pas être un catalogue de « prêts-à-penser », mais outiller les professionnels pour faire des choix, en conscience, face aux dilemmes qui se présentent à eux tous les jours dans l’ordinaire de leur activité. Les personnels doivent donc conserver le libre choix des formations suivies.

Faites remonter au SNUEP toute situation d’imposition de formation sur les périodes de vacance des classes.

TEMPS PARTIEL

Qu’il s’agisse d’un temps partiel « de droit » ou « sur autorisation », le chef d’établissement est tenu de respecter l’arrêté de temps partiel établi par le recteur. En cas de demande de l’intéressé-e, la quotité fixée pourra être modifiée par le recteur, si le service attribué le nécessite.

Le ministère, tirant à la demande de la FSU les conséquences du principe selon lequel « pour les enseignants à temps partiel, leur quotité de temps de travail sera calculée après application de la pondération », a publié la circulaire 2015-105 du 30 juin 2015.

1/ L’EXERCICE À TEMPS PARTIEL : DES DEMANDES À FAIRE RESPECTER

Les professeurs peuvent demander :

  • les quotités communes (50 %, 60 %, 70 %, 80 % ou 90 %),
  • ou de 50 % ou 80 % pour les temps partiels « de droit » pour élever un enfant de moins de trois ans.

La loi 84-16 dispose que cette quotité pourra « être aménagée de façon à obtenir un service hebdomadaire comprenant un nombre entier d’heures ». Les chefs d’établissement considèrent souvent qu’il leur est possible de modifier la quotité horaire de plus ou moins deux heures : cela n’a aucun fondement réglementaire.

La circulaire 2015-105 prévoit que le nombre entier d’heures hebdomadaires puisse être modulé pour atteindre en moyenne sur l’année scolaire la quotité de service souhaitée. Cette disposition est essentielle pour assurer le droit d’exercer strictement à 50 % ou à 80 %.

La rémunération est proportionnelle à la quotité de service, sauf entre 80 % et 90 %. Majorée dans ce cas, elle est déterminée par la formule : quotité de rémunération = quotité de temps partiel en % d’un service à temps complet × 4/7 + 40.

2/ AJUSTEMENT DE LA QUOTITÉ : DANS QUELLES SITUATIONS ?

La quotité effective de temps partiel est le rapport entre le service décompté (service d’enseignement) et le maximum de service.

Le service d’enseignement doit donc être construit pour réaliser la quotité demandée en tenant compte des pondérations. Un nouvel arrêté de temps partiel pourra s’il y a lieu opérer un ajustement de la quotité demandée.

3/ CAS PARTICULIER DU TEMPS PARTIEL DE DROIT POUR ÉLEVER UN ENFANT DE MOINS DE TROIS ANS

L’attribution et le montant du complément de libre choix d’activité (CLCA) dépendent de la quotité de temps partiel.

Il est déterminant de respecter exactement la quotité de 50 % ou de 80 %. En effet, la quotité exacte de 80 % ouvre droit au CLCA et à la surrémunération du temps partiel ; une quotité plus basse fait perdre la surrémunération ; plus haute elle fait perdre le CLCA. Dans ces situations, des possibilités existent (heures ponctuelles ou versement d’HSE en nombre limité).

CREFOP

Comité Régional de l’Emploi, de la Formation et de l’Orientation Professionnelle

Le CREFOP a pour mission d’assurer la coordination entre les acteurs des politiques d’orientation, de formation professionnelle et d’emploi et la cohérence des programmes de formation dans la région.
Composition du CREFOP
 
Il est composé du préfet de région, du président du Conseil régional et des membres nommés par arrêté du préfet de région :
– des représentants de la Région,
– des représentants de l’État
– des représentants des organisations syndicales de salariés et des organisations professionnelles d’employeurs représentatives au niveau national et interprofessionnel ou multi-professionnel, ou intéressées,
– un représentant pour chacune des trois chambres consulaires,
– des représentants des principaux opérateurs de l’emploi, de l’orientation et de la formation professionnelle.
Les membres du CREFOP sont nommés pour trois ans.
Le CREFOP ainsi que son bureau sont présidés conjointement par le préfet de région et le président du Conseil régional. La vice-présidence est assurée par un représentant des organisations professionnelles d’employeurs et par un représentant des organisations syndicales de salariés
Missions du CREFOP
 
Le CREFOP est chargé des fonctions de diagnostic, d’étude, de suivi et d’évaluation des politiques nécessaires pour assurer la coordination entre les acteurs des politiques d’orientation, de formation professionnelle et d’emploi et la cohérence des programmes de formation dans la région en lien avec le CNEFOP (Conseil national de l’emploi, de la formation et de l’orientation professionnelles).
Chaque année, le CREFOP établit un bilan régional des actions de financées au titre de l’emploi, de la formation et de l’orientation professionnelle selon une méthodologie définie par le CNEFOP.
Le CREFOP émet un avis sur :
– Les conventions régionales pluriannuelles de coordination de l’emploi, de l’orientation et de la formation,
– La carte régionale des formations professionnelles initiales,
– Les programmes relevant du Sprfp (Service public régional de formation professionnelle),
– Le cahier des charges fixant les normes de qualité aux organismes participant au Spro (Service public régional de l’orientation),
– La convention annuelle de coordination relative au service public de l’orientation professionnelle conclue entre l’État et la Région.
Le bureau du CREFOP prépare les réunions du comité régional. Il est chargé de la concertation entre l’État, la région et les organisations professionnelles et syndicales représentatives. Il favorise la définition et la mise en œuvre d’une stratégie régionale concertée en matière d’orientation professionnelle, de développement de l’alternance et de formation professionnelle des salariés comme des demandeurs d’emploi.
Il est composé de représentants de l’État, de la Région, des organisations syndicales des salariés et des organisations professionnelles d’employeurs représentatives au niveau national et interprofessionnel.
Le CREFOP se réunit au moins deux fois par an.
CREFOP PLENIER
Titulaire : Christian DUVINAGE ; christian.duvinage@yahoo.fr
Suppléant : Laurent SCHMITT ; lpjschmitt@wanadoo.fr
Commission prospective :
Titulaire : Marie Pierre FORGET, forget.famille@wanadoo.fr
Suppléant :Ghislain GILOT, : ghislain.gilot@gmail.com
Commission orientation :
Titulaire : Sophie VERDIER, sophie.verdier@reims.snes.edu
Suppléant : Anne-Marie VALDENAIRE , am.valdenaire@outlook.com
Commission compétence, qualification, alternance
Titulaire : Christel DOYEN, christel.doyen@pole-emploi.fr
Suppléant : Laurent SCHMITT, : lpjschmitt@wanadoo.fr
Commission emploi :
Titulaire : Laurent SCHMITT, lpjschmitt@wanadoo.fr
Suppléant : Christian DUVINAGE , christian.duvinage@yahoo.fr